Le LARI, par l’intermédiaire de sa Commission pour l’intégrité de la recherche (CRI), enquête sur les cas qui se rapportent à des violations de l’intégrité de la recherche définies comme des fautes de recherche et d’autres pratiques de recherche inacceptables dans le Code de conduite européen pour l’intégrité de la recherche, ou qui sont similaires aux violations qui y sont décrites.
La section 3 du code de conduite sur les « violations de l’intégrité de la recherche » est particulièrement pertinente à cet égard.
Outre les allégations de falsification, de fabrication et de plagiat, les exemples d’autres types de pratiques de recherche inacceptables sur lesquels le CRI enquête incluent (mais ne sont pas limités à) :
- Permettre aux bailleurs de fonds, aux sponsors ou à d’autres personnes de compromettre l’indépendance et l’impartialité du processus de recherche ou la présentation impartiale des résultats.
- Abuser de son ancienneté pour encourager des violations de l’intégrité de la recherche ou pour faire avancer sa propre carrière.
- retarder ou entraver de manière inappropriée le travail d’autres chercheurs.
- L’utilisation abusive des statistiques, par exemple pour suggérer de manière inappropriée une signification statistique.
- Cacher l’utilisation de l’IA ou d’outils automatisés dans la création de contenu ou la rédaction de publications.
- Retenir des données ou des résultats de recherche sans justification.
- Hacher les résultats de la recherche dans le but spécifique d’augmenter le nombre de publications de recherche (« publications salami »).
- Citer de manière sélective ou inexacte.
- Élargir inutilement la bibliographie de l’étude pour plaire aux éditeurs, aux réviseurs ou aux collègues, ou pour manipuler les données bibliographiques.
- Manipuler les auteurs ou dénigrer le rôle des autres chercheurs dans les publications.
- Republier des parties substantielles de ses propres publications antérieures, y compris des traductions, sans dûment reconnaître ou citer l’original (« auto-plagiat »).
- La création, le soutien ou l’utilisation délibérée de revues, d’éditeurs, d’événements ou de services qui nuisent à la qualité de la recherche (revues ou conférences « prédatrices » et usines à papier).
- Participer à des cartels d’évaluateurs et d’auteurs qui s’entendent pour évaluer les publications des uns et des autres.
- Présenter de manière erronée les résultats de la recherche, les données, l’implication ou les intérêts.
- Accuser un chercheur de mauvaise conduite ou d’autres violations de manière malveillante.
- Ignorer des violations présumées de l’intégrité de la recherche par d’autres personnes ou dissimuler des réponses inappropriées à des manquements ou à d’autres violations de la part d’institutions.
Le LARI n’enquête pas sur les formes d’inconduite autres que les violations de l’intégrité de la recherche telles que définies ci-dessus, car ces formes d’inconduite ne relèvent pas de la compétence de l’agence.
Les autres types d’inconduite sur lesquels le LARI n’enquête pas comprennent (sans s’y limiter) les litiges juridiques liés au droit du travail, les comportements personnels inappropriés (intimidation, discrimination, brimades et harcèlement sexuel sur le lieu de travail, par exemple), la fraude financière, les pots-de-vin ou la corruption.
Ces types d’inconduite doivent être signalés aux organismes de réglementation et aux autorités compétentes.
Si les allégations signalées au LARI concernent à la fois des manquements à l’intégrité de la recherche et d’autres formes de manquement, le LARI n’enquêtera que sur les allégations concernant les manquements à l’intégrité de la recherche.